Comprendre la certification AFNOR pour les e-liquides pour cigarettes électroniques

 

Afin de garantir une qualité supérieure de leurs produits, certains fabricants soumettent leurs e-liquides à la certification AFNOR. La délivrance de cette dernière assure au vapoteur une vape en toute sécurité. Mais qu’implique-t-elle exactement ? On vous explique tout. 

Qu’est ce que l’AFNOR ? 

Créée en 1926, L’AFNOR, ou Association Française de Normalisation, est responsable de l’élaboration des normes sur le territoire français et promeut leur application. Pour cela, l’association délivre un certificat qui témoigne de la qualité des services, des produits, ou encore des compétences professionnelles. Ce certificat est désigné par les sigles NF ou AFAQ. Si elle concerne de nombreux secteurs d’activité, l’AFNOR s’est réellement penchée sur le cas de la cigarette électronique à partir de 2014. Elle a ensuite créé une norme dédiée aux produits du vapotage appelée XP-D90-300. Cette norme est elle-même scindée en trois parties distinctes, à savoir : 

  • XP-D90-300.1 qui concerne le matériel de vape ;
  • XP-D90-300.2 concernant les e-liquides ;
  • XP-D90-300.3 qui concerne les émissions gazeuses.

Une réglementation supplémentaire pour les e-liquides

Chaque e-liquide proposé sur le marché de la vape est soumis aux mesures soumises par la Directive sur les Produits du Tabac (TPD) entrée en vigueur en 2016. Cela signifie que chaque e-liquide est soumis au contrôle de l’ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire). Ce contrôle permet de vérifier que les mesures mises en place par la TPD ont été respectées. Ce contrôle est obligatoire pour tout e-liquide fabriqué en France ou dans un autre pays européen. 

La certification AFNOR se distingue des normes mises en place par la TPD. Elle n’est pas obligatoire, mais assure une garantie supplémentaire aux e-liquides en matière de qualité et de sécurité.

Que garantit la certification AFNOR pour e-liquides de cigarettes électroniques ? 

Grâce à ses contrôles précis et ses normes strictes, la certification AFNOR permet de rassurer les vapoteurs sur la qualité des e-liquides qu’ils mettent dans leur cigarette électronique. Elle permet de garantir l’exactitude de la composition des e-liquides et ainsi de parfaitement répondre aux exigences soumises par la TPD. Pour cela, le produit est analysé sous toutes les coutures. 

Les flacons des e-liquides 

Pour obtenir la certification AFNOR, un e-liquide pour cigarette électronique doit être conditionné dans un flacon parfaitement sécurisé. Cela signifie qu’il doit être doté d’un bouchon de sécurité, d’un bouchon compte-goutte, et doit également disposer d’un volume précis. En plus de ces trois critères, le flacon ne doit pas être réalisé avec un matériau pouvant libérer des molécules toxiques dans le e-liquide, au risque de représenter un risque pour la santé comme cela peut être le cas du bisphénol A. 

Les ingrédients des e-liquides 

Pour qu’un e-liquide réponde aux exigences de la certification AFNOR, sa composition est passée au crible. Il doit notamment être exempt des composants suivants : 

  • Les colorants ; 
  • Les substances cancérogènes ou mutagènes ; 
  • Les substances toxiques pour la reproduction 1 et 2, ou STOT 1 respiratoire ;
  • Les huiles végétales ou minérales ; 
  • Les sucres et édulcorants ; 
  • Les substances énergisantes ; 
  • Les substances médicamenteuses ; 
  • Les conservateurs susceptibles de libérer du formaldéhyde. 

Pour qu’un e-liquide puisse prétendre à la certification AFNOR, ses ingrédients doivent être de qualité pharmaceutique, à savoir le propylène glycol, la nicotine et l’eau. En ce qui concerne l’alcool et les arômes, ils doivent être de qualité alimentaire. Il doit également contenir une nicotine issue de la plante de tabac, et non une nicotine de synthèse. 

Les étiquettes des e-liquides 

Enfin, si un e-liquide veut être certifié AFNOR, il doit également se parer d’une étiquette irréprochable. Pour cela, cette dernière doit disposer d’une information à la fois claire et exhaustive des ingrédients, et ce par ordre décroissant. Elle doit également indiquer de manière fiable la dose de nicotine et le taux PG/VG utilisés, mais également signaler la présence d’alcool et d’allergènes s’il y en a.

L’étiquette doit indiquer le pays d’origine de fabrication et de conditionnement, ainsi que les consignes de sécurité, ou encore la date de durabilité minimale (DDM ou anciennement DLUO) qui doit d’ailleurs être strictement égale à 18 mois après fabrication.

 

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