En mai 2023, une enquête a été lancée par quatre associations françaises luttant pour la défense de la vape. Intitulée « Merci la vape », cette enquête vise à interpeller le gouvernement en ce qui concerne les risques engendrés par un dénigrement et une désinformation sur le vapotage. Le premier compte-rendu de cette enquête, publié en novembre 2023 pendant le mois sans tabac, montre des résultats plutôt encourageants en ce qui concerne la vape.
C’est après l’enquête nommée « Merci la Vape », lancée au cours de l’été 2023, que quatre associations françaises luttant pour la défense de la vape ont publié les résultats d’une grande enquête résultant des témoignages recueillis avec l’enquête. Ces quatre associations sont les suivantes :
Le but de cette enquête est de lutter contre la désinformation et le dénigrement de la vape, en faisant appel aux chiffres générés par le compte-rendu de cette enquête. L’un des extraits précise les faits suivants : « Cette première synthèse de l’enquête MERCI LA VAPE
représentent la persistance du dénigrement et de la désinformation sur le vapotage, ainsi que les projets de taxes supplémentaires sur les produits, et de prohibition des arômes. »
L’enquête, dont le but est d’interpeller les pouvoirs publics à l’aide des chiffres, a été réalisée auprès de 40 000 vapoteurs (qui ont au préalable participé à l’enquête) qui se répartissent de façon suivante : 33% de personnes sont âgées de 18 à 34 ans, 39% se situent dans la tranche d’âge des 35-49 ans et 27% ont plus de 50 ans.
Sur le nombre total de participants, 96% d’entre eux ont déclaré avoir arrêté de fumer ou avoir réduit leur consommation de cigarettes grâce à la vape.
Une seconde observation montre la répartition entre hommes et femmes parmi les participants. La part la plus importante se situe parmi les hommes puisqu’ils représentent 60% des personnes interrogées, contre 40% de femmes. Cette répartition montre qu’en France, les vapoteurs sont en majorité des hommes.
Depuis quelques années, le monde de la vape a subi quelques restrictions, notamment en ce qui concerne le taux de nicotine des e-liquides de plus de 10ml. La nouvelle restriction est en rapport avec les arômes des e-liquides, limitant ceux-ci à des saveurs classics.
Sur tous les participants, 88% d’entre eux déclarent que les multiples arômes proposés pour la vape les aident dans l’arrêt du tabac. Toutefois, cette diversité des saveurs risque d’être mise en péril avec les nombreuses restrictions mises en place au sein des pays européens, alors qu’une prohibition des arômes pousserait 57% des vapoteurs à recourir à des moyens parallèles. Les saveurs des e-liquides jouent donc un rôle clé dans la vape, et 32% des vapoteurs déclarent qu’ils retourneraient vers la cigarette si les arômes sont prohibés.
Les vapoteurs interrogés ont aussi exprimé leur opinion en ce qui concerne la décision gouvernementale d’interdire les arômes autres que ceux de tabac dans les e-liquides. 95% des vapoteurs consomment un e-liquide dont la saveur ne rappelle pas le tabac. Les résultats sont en faveur de la diversité des arômes puisque :
Une interdiction des saveurs de fruits, de desserts ou encore de menthe serait contre-productif pour les vapoteurs jusqu’alors nombreux à vapoter avec une saveur autre que celle du tabac.
Autre problème actuel : la taxe de la vape qui s’applique à de nombreux pays de l’Union Européenne. Alors 85% des vapoteurs interrogés estiment que le coût moins élevé de la cigarette électronique les a aidé à réduire le tabagisme, les taxes continuant de s’appliquer à plusieurs pays risque de mettre en péril l’avantage de la cigarette électronique.
Le compte-rendu précise que 85% des vapoteurs interrogés qui avaient auparavant recours à la cigarette se sont tournés vers la cigarette électronique pour raison budgétaire : une cigarette électronique et le matériel qui y est lié est de moindre coût qu’une cigarette classique. La perpétuation des taxes pousserait 26% des vapoteurs à retourner à la cigarette et 52% d’entre eux à se tourner vers des marchés parallèles.
Le compte-rendu de l’enquête révèle également que 8 Français sur 10 sont mal informés en ce qui concerne la vape et ignorent que vapoter s’avère moins dangereux que fumer. En restant dans la désinformation, les fumeurs risquent de rester dans le tabagisme.
Passer à la cigarette électronique permet aux fumeurs de trouver la solution anti-tabagique la plus adaptée à leurs besoins et de débuter le sevrage tabagique à leur rythme.
Source : Sovape
Publié dans : La vape en général
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