En quoi le monde de la vape est-il écologique et en quoi ne l’est-il pas ?

 

On parle souvent des bénéfices de la vape sur la santé des vapoteurs, mais qu’en est-il pour celle de mère nature ? Dire que la vape est écologique serait bien évidemment mentir, et là n’est pas le but. Cependant, grâce à son absence de combustion et son aspect réutilisable, la cigarette électronique se veut moins polluante que le tabac. Mais qu’en est-il de sa production ? Taffe-elec vous éclaire sur l’aspect écologique, ou non, du monde de la vape. 

La chaîne de fabrication des e-liquides et son impact sur l’écologie 

Pour connaître l’impact de la vape sur l’écologie, il est nécessaire de s’attarder sur un point essentiel : la fabrication des e-liquides. Pour savoir comment ces derniers sont fabriqués, regardons de plus prêt leur composition. Il n’existe pas moultes recettes pour fabriquer un e-liquide, et celui-ci est toujours (ou presque) fabriqué avec les ingrédients suivants : 

  • Le propylène glycol : c’est un ingrédient fluide et vecteur d’arômes. Ce dernier est réputé peu toxique et non cancérogène. Il est parfois d’origine végétale, ou remplacé par du végétol ; 
  • La glycérine végétale : un ingrédient épais, utile à la production de vapeur. Elle est également réputée peu toxique et non cancérogène ;
  • Les arômes : ils peuvent être naturels, de synthèse, ou artificiels. Ces derniers sont certifiés de grade alimentaire ou vapologique ; 
  • La nicotine : un alcaloïde issu de la fleur de tabac. Elle n’est pas obligatoire dans un e-liquide, et peut être toxique à haute dose. 

Considéré comme l’un des moins toxiques dans la famille des glycols, le propylène glycol peut être produit à partir de pétrole, de gaz naturel ou de manière plus noble à partir de glycérine végétale. Le propylène glycol provenant du pétrole n’est donc bien évidemment pas écologique, puisque cet or noir contient des hydrocarbures nocifs pour l’écosystème. Cependant, le monde de la vape n’utilise pas toujours de propylène glycol issu de la pétrochimie. En effet, l’arrivée du mono propylène glycol végétal et du végétol ont permis de détourner ce problème lié à l’écologie, offrant ainsi des méthodes de fabrication plus favorables pour l’environnement. 

En ce qui concerne la nicotine, son application qui en est faite dans la vape est assez récente. Lorsqu’elle est fabriquée en Inde, en Chine ou encore aux Etats-Unis, les méthodes traditionnelles emploient des solvants toxiques tels que le dichlorométhane, classé comme substance cancérigène. Cependant, des marques de la vape, comme Vincent Dans Les Vapes, ont souhaité améliorer la condition de la nicotine en utilisant la chimie verte pour sa production. Pour ce faire, VDLV maîtrise l’entièreté de sa chaîne de production en assurant une gestion optimisée des flux de matière, puisque l’ensemble de l’unité repose sur un circuit fermé. Cela permet de ne générer que très peu de déchets, mais également de réduire l’usage ou la production de substances néfastes pour l’environnement. 

Bénéfices et inconvénients du mode de production 

Comme nous avons pu le voir dans le paragraphe précédent, un des inconvénients majeurs dans la production des e-liquides n’est autre que l’utilisation du propylène glycol. En effet, même si ce dernier ne représente pas de danger pour la santé, sa production provient de la pétrochimie. Qui dit pétrochimie, dit pétrole, et ainsi hydrocarbures. 

De la même manière, la production de la nicotine est néfaste pour l’écosystème, puisque la production de tabac, dont la nicotine provient, demandent de nombreuses ressources telles que des terres agricoles ainsi qu’une importante quantité d’eau. De la même manière sa transformation ainsi que son transport équivaut, chaque année, à un cinquième du transport aérien commercial comme le souligne l’OMS.

Les bénéfices découlent en réalité surtout des efforts qui sont réalisés au niveau de la production des e-liquides, comme cela peut être le cas pour la nicotine vapologique proposée par VDLV, réalisée avec les principes de la chimie verte et des producteurs français. Cela force en effet les fabricants à trouver des solutions plus écologiques pour la production des e-liquides. De la même manière, la production de e-liquide reste plus écologique que la production de cigarettes classiques, puisque les filtres de ces dernières sont réalisés à partir d’une modification chimique de la cellulose avec du dioxyde de titane. Ce dernier étant notamment néfaste pour la faune, et potentiellement cancérigène pour l’homme.

Le sevrage tabagique et l’écologie 

Malgré une production à double tranchant en ce qui concerne l’écologie, la vape reste bien moins néfaste pour l'écosystème que de fumer des cigarettes classiques, et ce pour plusieurs raisons. La première, et non des moindres, n’est autre que la quantité de déchets fortement limitée avec la vape. En effet, une fois qu’un vapoteur dispose de son matériel, les seuls déchets qu’il pourra réaliser seront les résistances usagées, ainsi que les flacons de e-liquides vides, tous deux recyclables. En revanche, concernant les cigarettes, il faut savoir que leurs mégots rejettent plus de 7 000 toxines dans le sol, et qu’environ 4 500 milliards d’entre eux polluent les océans. En France, on estime d’ailleurs entre 20 000 et 25 000 tonnes la quantité de mégots jetés chaque année. 

Une autre raison pour laquelle la vape est écologique est le fait de ne pas produire de combustion lors du vapotage contrairement à la cigarette, mais bel et bien une vaporisation. En effet, la fumée de cigarette est un aérosol, constitué d’un mélange de gaz et de plus de 4000 substances contenues dans des particules. Lors de sa combustion, la cigarette forme de nombreuses substances toxiques telles que les goudrons, le monoxyde de carbone, l’oxyde d’azote, ou encore des métaux lourds. Malgré la composition des e-liquides, la vaporisation engendrée par la cigarette électronique permet donc d’obtenir une meilleure qualité de l’air. 

Le DIY est-il une solution écologique ? 

Dans la vaposphère, le DIY consiste à réaliser soi-même son propre e-liquide et ainsi obtenir un mélange parfaitement adapté à ses besoins. Pour réaliser son e-liquide DIY, il faut se munir d’une base PG/VG dans la quantité que l’on souhaite réaliser, des arômes et de la nicotine au besoin. En plus d’être économique, cette solution se veut également plus écologique puisqu’elle limite le nombre de petits flacons de e-liquides. En effet, les vapoteurs qui réalisent leurs propres e-liquides disposent souvent d’un ou deux flacons qu’ils viennent par la suite recharger avec leurs recettes. 

De la même manière, le DIY permet de choisir ses ingrédients avec soin. Vous pouvez ainsi choisir une base 100% végétale, ainsi que des arômes et de la nicotine réalisés en prenant soin de l’environnement.

 
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