La vape et les cinq sens : comment chaque sens contribue à l’expérience globale

La vape et les cinq sens : comment chaque sens contribue à l’expérience globale
31 mars 2025 Tiphanie

A première vue, lors du vapotage d’un e-liquide via l’utilisation d’une cigarette électronique, seuls le goût et l’odorat sont mis à contribution. Pourtant, le fait de vapoter nécessite bien plus de sens qu’il n’y paraît.

Quels sont les cinq sens ?

Le corps humain possède cinq sens, qui nous permettent d’enrichir la conception du monde qui nous entoure. Chacun d’eux est lié à un organe sensoriel et génère des informations au cerveau de façon constante :

  • La vue, liée aux yeux, qui envoie des images sur la rétine ;
  • Le toucher, lié à la peau, dont les nerfs du derme transmettent des informations au cerveau ;
  • L’odorat, lié au nez, qui transmet des informations au cerveau via le nerf olfactif ;
  • Le goût, lié à la langue, qui permet la distinction des saveurs ;
  • L’ouïe, liée aux oreilles, qui fait circuler les bruits dans le conduit auditif afin de transmettre des informations au cerveau.

Les cinq sens et la vape

La vue

Avant même que l’expérience de vape ne débute, la vue est le premier des cinq sens à intervenir. C’est grâce à lui que vous êtes en mesure d’identifier un élément : lorsque le regard se pose sur un objet, l’image est envoyée au cerveau qui, grâce à des calculs réflexifs, parvient à une représentation neuronale dans le cortex temporal inférieur.

En d’autres termes, c’est parce que vous voyez une cigarette électronique que le cerveau l’interprète comme tel. La vue intervient pour reconnaître chaque élément de la vape : la cigarette électronique, le flacon d’e-liquide, la résistance, le clearomiseur, etc.

Le toucher

Le second sens à intervenir lors de la vape est le toucher. En effet, lors de la prise en main de la cigarette électronique, les nerfs présents sur la peau perçoivent la matière dans laquelle votre e-cigarette est conçue : cuir, métal ou encore plastique. C’est aussi lui qui intervient lorsque vous sélectionnez un mode sur l’écran tactile de certains modèles.

Lorsque vous manipulez votre flacon d’e-liquide, le toucher est encore une fois mis à l’épreuve. C’est lui qui vous permet de distinguer la consistance d’un e-liquide en fonction de son taux PG/VG : trop fluide si high PG, trop visqueux si high VG ou ni trop fluide ni trop visqueux en cas de taux PG/VG équilibrés.

L’ouïe durant la vape

Sur certains modèles, il se peut que la génération de vapeur produise certains bruits. C’est par exemple le cas du crépitement, du sifflement, de la vibration ou d’un bruit dit “de glouglou”.

De même, sur d’autres modèles, aspirer sans déclencher la cigarette électronique peut provoquer un bruit minime. Tourner la bague d’entrée d’air (airflow) peut faire varier ce bruit et faire siffler les clearomiseurs.

La vape et les systèmes orthonasal et rétronasal : l’odorat et le goût

Lors de l’élaboration d’un e-liquide, les aromaticiens ont un enjeu de taille : reproduire à l’identique une odeur et une saveur. L’équilibre entre les senteurs d’un produit doit également être respecté, au risque que l’arôme ne soit pas apprécié.

La saveur ne doit pas non plus être mauvaise. En effet, un e-liquide est consommé de façon constante et quotidienne, contrairement à la nourriture. Le ressenti d’un arôme joue donc sur sa faculté à être vapoté de façon régulière ou non.

Les arômes alimentaires dans la vape

Dans la liste des composants d’un e-liquide, figurent les arômes alimentaires. Pourtant, un arôme est destiné à être alimentaire, contrairement à un parfum par exemple. Ce terme a pour but de rassurer le vapoteur sur la composition du e-liquide.

Qu’en est-il du diacétyle ? Parfois retrouvé dans les arômes, il est désormais interdit d’en ajouter de façon volontaire dans un e-liquide, et ce depuis la norme AFNOR XP D90-300-2. Cette norme stipule également que le propylène glycol et la glycérol utilisés dans les e-liquides doivent être de qualité pharmaceutique. La pureté du PG doit être supérieure ou égale à 99,5%.

L’odorat

Lorsque le nez perçoit une odeur, les molécules volatiles, très légères, contenues principalement dans l’air ainsi que dans le e-liquide transformé en vapeur, peuvent passer par  deux voies : la voie orthonasale, on parle alors d’odeur, et la voie rétronasale, on parle alors d’arôme.

La voie orthonasale

La vapeur générée par le e-liquide chauffé par la résistance peut passer par deux voies différentes une fois qu’elle est aspirée par le drip tip. Lorsqu’elles passent par l’arrière-gorge (pharynx) pour remonter par la cavité nasale et atteindre l’épithélium olfactif, il s’agit du système orthonasal.

Lorsqu’une odeur passe par l’arrière du palais pour atteindre la partie de l’épithélium olfactif des voies nasales, il s’agit du système retronasal. L’épithélium olfactif contient des neurones olfactifs qui envoient des axones directement dans les bulbes olfactifs situés à la base du cerveau.

Publié dans : La vape en général

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