
La vape et les cinq sens : comment chaque sens contribue à l’expérience globale
Lire l'articleA première vue, lors du vapotage d’un e-liquide via l’utilisation d’une cigarette électronique, seuls le goût et l’odorat sont mis à contribution. Pourtant, le fait de vapoter nécessite bien plus de sens qu’il n’y paraît.
Le corps humain possède cinq sens, qui nous permettent d’enrichir la conception du monde qui nous entoure. Chacun d’eux est lié à un organe sensoriel et génère des informations au cerveau de façon constante :
Avant même que l’expérience de vape ne débute, la vue est le premier des cinq sens à intervenir. C’est grâce à lui que vous êtes en mesure d’identifier un élément : lorsque le regard se pose sur un objet, l’image est envoyée au cerveau qui, grâce à des calculs réflexifs, parvient à une représentation neuronale dans le cortex temporal inférieur.
En d’autres termes, c’est parce que vous voyez une cigarette électronique que le cerveau l’interprète comme tel. La vue intervient pour reconnaître chaque élément de la vape : la cigarette électronique, le flacon d’e-liquide, la résistance, le clearomiseur, etc.
Le second sens à intervenir lors de la vape est le toucher. En effet, lors de la prise en main de la cigarette électronique, les nerfs présents sur la peau perçoivent la matière dans laquelle votre e-cigarette est conçue : cuir, métal ou encore plastique. C’est aussi lui qui intervient lorsque vous sélectionnez un mode sur l’écran tactile de certains modèles.
Lorsque vous manipulez votre flacon d’e-liquide, le toucher est encore une fois mis à l’épreuve. C’est lui qui vous permet de distinguer la consistance d’un e-liquide en fonction de son taux PG/VG : trop fluide si high PG, trop visqueux si high VG ou ni trop fluide ni trop visqueux en cas de taux PG/VG équilibrés.
Sur certains modèles, il se peut que la génération de vapeur produise certains bruits. C’est par exemple le cas du crépitement, du sifflement, de la vibration ou d’un bruit dit “de glouglou”.
De même, sur d’autres modèles, aspirer sans déclencher la cigarette électronique peut provoquer un bruit minime. Tourner la bague d’entrée d’air (airflow) peut faire varier ce bruit et faire siffler les clearomiseurs.
Lors de l’élaboration d’un e-liquide, les aromaticiens ont un enjeu de taille : reproduire à l’identique une odeur et une saveur. L’équilibre entre les senteurs d’un produit doit également être respecté, au risque que l’arôme ne soit pas apprécié.
La saveur ne doit pas non plus être mauvaise. En effet, un e-liquide est consommé de façon constante et quotidienne, contrairement à la nourriture. Le ressenti d’un arôme joue donc sur sa faculté à être vapoté de façon régulière ou non.
Dans la liste des composants d’un e-liquide, figurent les arômes alimentaires. Pourtant, un arôme est destiné à être alimentaire, contrairement à un parfum par exemple. Ce terme a pour but de rassurer le vapoteur sur la composition du e-liquide.
Qu’en est-il du diacétyle ? Parfois retrouvé dans les arômes, il est désormais interdit d’en ajouter de façon volontaire dans un e-liquide, et ce depuis la norme AFNOR XP D90-300-2. Cette norme stipule également que le propylène glycol et la glycérol utilisés dans les e-liquides doivent être de qualité pharmaceutique. La pureté du PG doit être supérieure ou égale à 99,5%.
Lorsque le nez perçoit une odeur, les molécules volatiles, très légères, contenues principalement dans l’air ainsi que dans le e-liquide transformé en vapeur, peuvent passer par deux voies : la voie orthonasale, on parle alors d’odeur, et la voie rétronasale, on parle alors d’arôme.
La vapeur générée par le e-liquide chauffé par la résistance peut passer par deux voies différentes une fois qu’elle est aspirée par le drip tip. Lorsqu’elles passent par l’arrière-gorge (pharynx) pour remonter par la cavité nasale et atteindre l’épithélium olfactif, il s’agit du système orthonasal.
Lorsqu’une odeur passe par l’arrière du palais pour atteindre la partie de l’épithélium olfactif des voies nasales, il s’agit du système retronasal. L’épithélium olfactif contient des neurones olfactifs qui envoient des axones directement dans les bulbes olfactifs situés à la base du cerveau.
Publié dans : La vape en général
Articles suggérés
La vape et les cinq sens : comment chaque sens contribue à l’expérience globale
Lire l'article