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Si certains de mes collègues avaient déjà franchi le pas depuis bien longtemps, il faut dire que je n’avais jusqu’ici jamais osé plonger dans ce monde qu’est le reconstructible. Ayant débuté sur une iStick Basic avec un GS Air 2, puis étant passé ensuite sur une iKuu i80 puis une i200 avec un Mélo puis un Pesso, j’étais habitué aux cigarette électronique Eleaf et à la représentation des goûts proposée des deux derniers clearomiseurs. Mais voilà, voir mes collègues refaire leur résistance à la main, minutieusement, m’a toujours attiré et intéressé. Fan de technologies, l’on peut dire que je suis prédisposé à m’intéresser à ces petites technologies et particulièrement au Zeus X.
J’ai donc sauté le pas. J’ai gardé ma box iKuu i200 qui, malgré les années, tient toujours largement la charge et permet de changer les Watt à la volée, sans aucun problème. J’ai acheté chez Taffe-elec (corporate !) tout ce qu’il faut pour mener correctement la vie du vapoteur reconstructible :
Une fois le tout disposé dans une belle petite boîte dorénavant dédiée à mon matériel de pro, j’ai déballé le Zeus X. Même si tous les clearomiseurs et atomiseurs se ressemblent un peu, je dois dire qu’une fois habitué à du matériel plutôt classique comme le Mélo, le reconstructible a vraiment fière allure. Le drip-tip très court, la cheminée bien visible à l’intérieur, tout cela rend très joli. On sent que l’on vient de franchir une petite marche dans le monde de la vape.
Deuxième étape : celle de mise en place de la résistance Alien Coils Ni80 de Wotofo, avec l’aide d’un collègue qui s’y connait bien entendu. Bien que le Zeus X ne soit pas le plus adapté à cela, j’ai décidé de me contenter d’une vape en mono-coil afin d’économiser un minimum mon e-liquide et ma batterie. Le mono-coil, ça signifie que je n’utilise qu’une résistance pour faire le montage. Il faut savoir qu’il est possible d’en utiliser deux pour faire plus de vapeur, entre autres. Je prends donc une « coil pré-faite » dans la boîte Alien Coils Ni80 et je l’installe en diagonale sur le plateau, dans deux des petits trous prévus à cet effet, puisque c’est comme cela que ça fonctionne en mono. Je coupe le bout des petites pattes de la résistance, trop longues, et je replace les petites vis préalablement retirées, pour serrer la dite résistance ainsi que pour faire le contact. Très important : les pattes ne doivent pas toucher le plateau directement : c’est comme une ampoule au final, le câble du plafond ne doit pas toucher le culot.
Il faut maintenant passer au rodage, c’est à dire la mise en route de la résistance. Pour cela, j’ai allumé la batterie, je l’ai configurée à 30W environ dans notre cas et j’ai fait chauffer la résistance. C’est assez impressionnant, mais c’est normal : il faut que le métal chauffe pour pouvoir correctement le positionner. La résistance doit être parallèle au plateau et doit être bien serrée au niveau des spirales (voir l’image ci-dessus). De même, il faut avec la pince céramique frotter un peu le métal là où l’on trouve des points de chauffe : des impuretés s’y sont glissées et les laisser reviendra à brûler trop vite le coton. Si de nouveaux points de chauffe apparaissent par la suite, il vous suffit de « re-frotter » légèrement avec la pince en céramique.
Après la résistance, il faut maintenant placer ce coton. C’est sans doute l’étape la plus difficile au départ, puisqu’il faut savoir quelle quantité de coton sera adaptée à l’atomiseur. Nous prenons donc un morceau de Coton Bacon Prime, nous roulons un peu l’extrémité pour le faire rentrer dans les spirales de résistance. Pour savoir si le coton est assez épais, glissez le à l’intérieur des spirales : vous devez sentir que le coton accroche légèrement le métal. Ensuite, nous découpons à vue d’oeil d’un côté et de l’autre et nous plaçons le coton qui dépasse dans les petites « gouttières », afin que celui-ci soit par la suite en contact direct avec le e-liquide qui passe sous le plateau.
Plus qu’à déposer une bonne dose de e-liquide sur le coton, par dessus les spirales, sur les côtés et faire chauffer un peu (mais pas trop) tout le montage. Vous savez quoi ? C’est prêt.
C’était évident. On ne parle pas ici d’une vape classique avec des résistances toute faites, il fallait donc s’attendre à ne pas tout réussir à 100% la première fois. La première et seule complication à laquelle je me suis confronté est une fuite de e-liquide.
Non pas par l’air-flow qui d’ailleurs est extrêmement étanche (je n’ai jamais eu un seul problème à ce niveau). Mais plutôt directement par le drip-tip. Lorsque je remplissais mon clearomiseur, les premières taffes éjectaient une quantité non négligeable de e-liquide dans ma bouche. Vous vous doutez, ça n’est pas tellement agréable. Il me suffisait de retourner l’atomiseur sur un mouchoir, laisser couler ce qui devait couler et reprendre ma vape après, sans problèmes.
Mais après quatre, cinq remplissages, ça devient vraiment trop gênant. N’étant plus au travail à cette heure, je cherche donc sur internet pourquoi ça peut faire ça. Je vois d’abord une histoire de cloche mal enclenchée dans l’atomiseur. Je vérifie et je vois que ça ne me concerne pas. Dommage, cela aurait pu régler le soucis. Je continue mes recherches et je comprends vite que finalement, le problème peut prendre sa source tout simplement … dans le coton.
Plus haut, je vous ai expliqué que l’atomiser Zeus X était plutôt pensé pour du dual coil. Eh bien, c’est vrai. Avec une seule résistance, il faut penser à mettre une quantité plus importante de coton, afin qu’il recouvre entièrement les deux gouttières de e-liquide. Je change donc mon montage une première fois, assez peu serein sur la quantité de coton. J’imbibe, je ferme, je vapote et … même résultat, du liquide dans la bouche.
Évidemment je ne perds pas espoir, c’est justement tout ce que j’aime : un problème, un bidouillage, une solution. Il est 23 heures, je refais encore mon montage, un peu fatigué et … magie. Je vapote sans fuite. Je retourne l’atomiseur pour vérifier, un peu stressé et … rien ne coule. Du tout. Ça y est, problème réglé !
Depuis ce temps, il m’arrive encore de rater un peu mon montage, mais je parviens vite à le rattraper. C’est une question de temps et d’habitude.
Finalement, après avoir réussi à corriger ce problème, mon expérience de vape est devenue bien plus intéressante qu’avant. En plus d’avoir ce côté « artisanal » lors de la conception de mes propres résistances, il est clair que la saveur de mes e-liquides est décuplée. Mon Red Astaire de T-Juice, « all-day » depuis le début de ma vape, a changé de dimension et je ressens de façon plus nette chaque aspect de sa saveur. J’ai également découvert le OG Kush, un autre fruité au goût extraordinaire sur le Zeus X.
Attention cependant, il est clair que tout ce que j’ai conté ici n’est qu’une expérience parmi des milliers de vapoteurs. Mon problème de fuite ne concernera pas tout le monde et mon ressenti ne sera pas forcément le même pour vous. Mais sachez-le : je suis conquis.
Publié dans : Astuces, conseils, guides
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