Vapoteuse électronique - Page 4

Composition d'une vapoteuse

Une ecigarette se compose de deux éléments : la batterie et le clearomiseur. Au sein du clearomiseur se situent plusieurs parties : 

• la base, qui permet une correspondance entre la batterie et le clearomiseur ;
• l’airflow, réglant l’entrée d’air ;
• le réservoir, qui accueille le e-liquide en fonction de sa capacité ;
• le top cap, qui fonctionne comme le couvercle du réservoir ;
• le drip tip qui doit être mis en bouche afn que la vapeur soit aspirée ;
• la résistance qui chauffe le e-liquide grâce au courant généré par la batterie.

Comment est générée la vapeur ?

Pour que la vapeur soit générée, le e-liquide composé de propylène glycol et de glycérine végétale doit être contenu dans la partie supérieure de la vapoteuse puis chauffé par la résistance selon la puissance envoyée par la batterie.

La partie supérieure de la vapoteuse et les différentes nominations

En fonction de certains critères, trois appellations sont possibles pour la partie supérieure : le clearomiseur, la cartouche et l’atomiseur. Bien que les trois servent à accueillir le e-liquide, ils possèdent quelques différences minimes. En règle générale, une vapoteuse se compose d’une batterie et d’un clearomiseur.

Si le format choisi est un format pod ou un format tube, il s’agit alors d’une cartouche. Dans le cas du reconstructible qui consiste à assembler soi-même son matériel, c’est le terme atomiseur qui est le plus adapté.

Cartouche et puff rechargeable

La cartouche accompagne également d’autres modèles de vapoteuse : les puffs rechargeables. Généralement pré-remplie en e-liquide, elle possède une contenance moins importante que les clearomiseurs et les atomiseurs. Les cartouches de puffs rechargeables possèdent une résistance intégrée.

Leur usage unique fait qu’elles doivent être jetées une fois que leur utilisation arrive à terme, contrairement à la batterie qui peut être rechargée. Le goût de brûlé qui peut survenir après la vape est un bon indicateur du remplacement de la cartouche. Celui-ci survient lorsque la résistance est trop usée.

Le choix de la résistance

Que ce soit le clearomiseur, la cartouche ou l’atomiseur, chacun fonctionne avec une résistance. Celle-ci joue un rôle primordial dans la vape puisque c’est grâce à elle qu’un e-liquide est chauffé. Pour cela, la batterie d’une ecigarette joue un rôle. Plus l’impédance d’une résistance exprimée en ohm est basse, plus il faut une forte puissance.

La résistance joue un rôle dans l’expérience de vape. Une résistance à faible valeur génère beaucoup de vapeur ainsi qu’un hit en gorge prononcé, tandis qu’une résistance à impédance élevée permet un rendu de saveurs assez élevé.

Les résistances et le style de vape

Si la vapoteuse aide à arrêter de fumer, retrouver les sensations de la cigarette classique peut être utile. C’est là que la résistance entre en jeu. Le tirage serré et l’inhalation indirecte se rapprochent le plus des sensations de la cigarette traditionnelle.

L’inhalation indirecte se caractérise par une inspiration qui se fait en deux temps : la vapeur passe par la bouche avant d’atteindre les poumons. Pour ce type de tirage, il est conseillé d’opter pour un clearomiseur de petite taille ayant un airflow modeste ainsi que des résistances dont l’impédance se situe entre 0,8 et 1,8ohm. Cela permet un rendu mettant l’accent sur la saveur plutôt que sur la vapeur.

Pour une inhalation indirecte, la puissance demandée par la résistance n’est pas très conséquente. Par exemple, pour cette plage d’impédance, vous pouvez par exemple vapoter avec une puissance comprise entre 10 et 20W.

Résistance et taux de nicotine

Si vous choisissez un e-liquide petit format, il est possible que celui-ci contienne de la nicotine. Le taux de nicotine s’exprime en mg/ml (milligramme par millilitre). Le taux de nicotine d’un e-liquide de 10ml se situe au minimum de 3mg/ml et peut aller jusqu’à 19mg/ml, avec un ou plusieurs taux intermédiaires.

Tout comme le propylène glycol, une forte présence en nicotine accentue le phénomène de hit en gorge et nécessite une valeur de résistance adaptée. Si vous vapotez avec un taux de nicotine plutôt bas, préférez des résistances inférieures à 1ohm. Si vous vapotez avec une contenance en nicotine assez importante, il est recommandé d’utiliser des résistances dont l’impédance se situe autour de 1ohm.

Résistance et rythme de vape fonctionnent en adéquation : plus vous vapotez, moins la résistance dure. C’est pourquoi il est préférable d’espacer les fréquences de vape, afin de réduire votre apport en nicotine sur le long terme, et ainsi diminuer la dépendance.

De quoi se compose un e-liquide ?

Le e-liquide se compose de propylène glycol et de glycérine végétale. Le premier se charge de la saveur et du hit en gorge, tandis que le second s’occupe de la vapeur. Leur présence dans un e-liquide se calcule avec le taux PG/VG.

Celui-ci peut être de 50/50 en cas de contenance égale ou favoriser l’un ou l’autre des deux ingrédients. Si le propylène glycol domine (taux PG/VG de 80/20, 70/30 et 60/40), le e-liquide est alors high PG. Dans le cas contraire, il est high VG (taux PG/VG de 20/80, 30/70 et 40/60).

Il existe également quelques spécificités des e-liquides dans le monde de la vape. En plus des e-liquides nicotinés (qui contiennent de la nicotine, en boosters ou en sels de nicotine), il existe plusieurs types d’e-liquides :

• MPGV (mono propylène glycol végétal) : composés d’ingrédients d’origine naturelle et dépourvus de propylène glycol ;
• Végétol : qui contiennent du végétol et de l’olivéine ;
• CBD : les e-liquides au CBD contiennent du CBD sous plusieurs formes avec un taux de THC toujours inférieur à 0,3%.